En effet, un contrat de travail doit être établi entre les deux parties pour être qualifié de salarié. Ainsi, que ce soit un contrat verbal, écrit à durée indéterminée ou déterminée.
La fonction du salarié :
Le salarié est employé pour accomplir une tâche reçu de son employeur en contrepartie d’une rémunération.
En effet, à son embauche, les missions du salarié sont définies dans son contrat de travail. Le salarié est donc fixé sur le travail qu’il aura à accomplir pendant la durée de son contrat.
Aussi, l’employeur peut modifier les fonctions d’un salarié si ça n’a pas d’incidence ni sur sa qualification professionnelle, ni sur sa rémunération. Le salarié peut donc voir changer ses tâches et se voir même attribuer des tâches supplémentaires sans pouvoir refuser ce changement.
Droits d’un salarié :
- Les droits et garanties offertes par le code du travail, le code de la sécurité sociale,
- Indemnisation des arrêts maladies,
- Un paiement plus cher des heures supplémentaires
- L’assurance de l’égalité professionnelle entre homme et femme,
- L’instauration d’un salaire minimum (SMIC),
- Le remboursement des soins et des dépenses de santé,
- L’obligation pour l’entreprise d’avoir une raison valable pour licencier les employés,
- Indemnisation du chômage,
- Et Mutuelle.
Devoirs d’un salarié :
Le salarié est tenu de respecter :
- Le contrat de travail et les différentes clauses qu’il implique,
- L’autorité de ses supérieurs hiérarchiques,
- Les règles et normes propres à l’entreprise,
- Le règlement intérieur,
- Et Le matériel mis à sa disposition ainsi que ses collègues.
Statut de portage salarial :
C’est un travailleur indépendant qui exerce son activité dans le cadre d’un contrat signé avec une société de portage salarial.
En contrepartie de la réalisation de ses missions, il reçoit un salaire tous les mois, versé par la société de portage. De plus, Il bénéficie également d’une protection sociale complète, d’un accompagnement personnalisé et de l’accès à des formations.
Droits et devoirs d’un salarié porté :
Le salarié en portage salarial, qui peut être embauché en CDD ou en CDI, s’inscrit dans une relation triangulaire avec la société de portage salarial et le client.
Aussi, il doit rendre des comptes à la société de portage. De plus, s’il ne respecte pas ses obligations contractuelles, la société peut prendre la décision unilatérale de rompre son contrat.
Enfin, il profite de nombreuses garanties, en revanche, comme l’assurance de toucher un salaire pour les missions réalisées, un accompagnement complet et une protection sociale.
Les avantages d’un salarié porté :
- Ne pas créer d’entreprise : Vous êtes pleinement créateur et développeur de votre activité sans que cela nécessite la mise en place d’une structure juridique.
- Être totalement autonome : Le portage salarial vous permet de développer et de gérer votre activité professionnelle en parfaite autonomie. Votre clientèle vous appartient.
- Bénéficier de la sécurité du salarié : En tant que salarié, vous profitez d’une couverture sociale complète.
- Aussi, s’occuper uniquement de son activité : La facturation, la comptabilité et les déclarations sociales et fiscales sont gérées par la société de portage, ce qui vous libère du temps que vous pouvez alors consacrer au développement de votre activité.
- Enfin, vous rejoignez un réseau de consultants : En intégrant une société de portage salarial, il est possible d’accéder à un réseau de consultants aux compétences variées et complémentaires. Ainsi, un cadre idéal pour trouver des missions intéressantes et améliorer ses connaissances.
Travailleur frontalier :
Ainsi, tout travailleur salarié ou non salarié qui exerce son activité professionnelle sur le territoire d’un État membre de la Communauté Européenne et qui réside sur le territoire d’un autre État membre, est frontalier.
Droits d’un travailleur frontalier :
Le travailleur frontalier est soumis au droit du lieu d’exécution du contrat.
En effet, par exemple, un travailleur qui réside en France mais qui travaille en Belgique va être soumis au droit du travail belge.
Ainsi, le travailleur frontalier est ainsi soumis au droit du travail fixé par le pays dans lequel est exécuté le contrat de travail.